samedi 14 novembre 2015

Paracas, la dune du Pyla péruvienne

Situé à coté du parc naturel de même nom, Paracas est une sorte de destination balnéaire du Pérou, une ville faite pour le touriste. C'est le désert qui arrive à la mer ! 
D'ailleurs la majorité de la cote sud péruvienne est bien souvent désertique, parfois industrielle et pas très accueillante, mais ce parc naturel semble être une exception et ses plages, ses dunes et ses petits villages de pécheurs sont magnifiques.

Le désert à la mer !




On retrouve Patricia la bas. Une fille de Grenoble qui voyage avec son parapente et qu'on avait rencontré sur le déco de Lima. Qu'est ce qu'on est content de rencontrer quelqu'un qui fait un trip similaire alors on ne va pas se lâcher : objectif parapente, discussion parapente ! 

Les informations pour voler on va les obtenir grâce à José Rosas. Un personnage charismatique ! José a bien roulé sa bosse dans le monde entier, et notamment en Europe où il était testeur d'ailes parapente. Il connait bien son pays aussi, c'est quelqu'un qui a bien géré son business, une sorte de parrain : propriétaire d'un restaurant et d'une école de kite surf à Paracas, une belle maison au bord de l'eau et un gros 4-4, une femme russe... Il est le genre de gars puissant qui donne des ordres aux gardes du parc naturel pour qu'on ait l'accès gratuit en tant que parapentiste ! C'est très drôle d’être avec lui, il est très aimable.

José nous fais les ultimes recommandations vers le site.
 On vole avec lui le premier jour. Le deuxième jour, on va louer des vélos pour aller au déco. Ça nous laissera l'occasion de découvrir un peu plus du parc ! On sait très bien que le vol de bord de mer, sur des petits reliefs, pieds nus dans le sable, c'est vraiment très fun. On est mort de faim tous les trois !
C'est pour moi une première expérience de vol sur dunes (genre dune du Pilat, c'est plus petit quand même Paracas !). Je dois dire que c'est vraiment formateur en termes de maniement de l'aile au sol ou proche du sol. J'ai pu travailler pas mal de chose : reposé déco, wings, gonflage dans les pentes de sable quand il y avait trop de vent l'après-midi pour dépasser le relief. On a échangé nos ailes aussi, j'ai pu essayer les versions light et le modèle de petite surface, la Masala de Pat'.









A vélo pour aller voler !

A part ça, à coté de Paradas, il y a la ville de San Andres où l'on peut acheter son poisson et des fruits de mer directement à la criée. Quand la douzaine de coquilles Saint Jacques coûte moins d'un euro et bien on n'hésite pas à se lancer ! C'est craquage total ! 
Dans la petite cuisine de l'auberge, on fait festival de bouffe de la mer ; pâtes aux fruits de mer, coquille Saint Jacques parmesan au four, crabe sur crabe, bulots et divers et variés autres coquillages du Pérou. Le tout accompagné d'un blanc péruvien bien frais ! C'est succulent tous les soirs !


Les produits de la mer sont apparemment acheminés dans des genre de grosses bagnoles américaines... souvent surchargées ! C'est énorme !
Notre vendeuse de fruit de mer.
A la criée !

On est pas mal quand même sous le soleil de Paracas !