dimanche 10 janvier 2016

Le désert d'Atacama

C’est top d’avoir de la compagnie ! On a deux tentes, un peu de bouffe, on est complètement libre avec la voiture, on peut s’arrêter dormir où l’on veut.

Baignade dans l'oasis de Pica. 

Après un passage par l’oasis de Pica et une baignade dans les bains d’eau chaude, on file direction San Pedro de Atacama, un village purement touristique du désert. Premier stop pour dormir à proximité de la vallée de la lune : les nuits ne sont pas froides, pas de scorpions et la voûte céleste est illuminée de toute part. Effectivement, on voit plutôt bien les étoiles dans cette partie du globe ! C’est beau, hein ? On n’arrête pas de se le répéter !!





En fait, je connais cette région. Je l’ai déjà visité il y a trois ans auparavant. Alors je m’improvise guide dès le lendemain : journée touristiques express, visite des jolis sites du coin. Réveil, vallée de la mort puis vallée de lune et déjeuner à San Pedro.


La vallée de la mort.


La vallée de la lune. 
Dans San Pedro.

Je me permets à ce stade un achat tout à fait intéressant qui va sans aucun doute améliorer mon style de guide : des lunettes blanches imitation pare-brise tellement elles sont grandes ! Je n’en suis pas peu fier de cette acquisition tout droit venue de Chine. Je pense qu’il y a tout un tas de bordel dans ces marchés touristiques de San Pedro qui vient tout droit de l’Asie. Malgré tout, les habitants du désert atacaménien possède une culture propre, proche des traditions de l’altiplano bolivien et proposent de magnifiques tissu et vêtement d’Alpaga confectionné à la main. D’autre part, la particularité du nord chilien se fait bien ressentir : on commence à voir apparaître le fameux métal, le cuivre, dont le Chili est le premier exportateur au monde, dérivé sous tout un tas de confections. Les bijoux mêlant le cuivre et pierre précieuses sont magnifiques, du bel artisanat !

L’après-midi, cap sur le Salar d’Atacama, certes moins blanc et moins parfait que celui d’Uyuni mais malgré tout un sacré monument naturel, réserve d’une riche avifaune qui ne manquera de nous ébahir. Il faut avouer que le panorama sur l’altiplano chilien à l’ouest, depuis le fond de cette dépression, est fantastique : les flamants-rose en premier plan laissent place aux pentes douces menant gentiment à l’altiplano. Là-haut, en toile de fond, les volcans qui dépassent comme des petits champignons culminant à plus de 6000m d’altitude. Parmi eux, le Lascar est l’un des volcans les plus actifs du Chili. 



Le salar d'Atacama et les volcans en toile de fond. 



En fin d’après-midi nous montons sur l’atiplano pour admirer les lacs et sommets d’altitude du Miscanti. C’est grandiose ! On croise d’ailleurs de nombreux animaux sauvages typiques du milieu, les vigognes et les nandus. 


Le nandu.
La vigogne. 


Le Miscanti. 
La casquette vache a été adopté par Victor. 
Et le coucher de soleil pour couronner le tout !

Le soir, je suis tellement content d’aller planter la tente dans un petit canyon que je connaissais à proximité de Toconao. L’endroit est tout à fait à mon goût : un vrai petit canyon avec des parois de grès bien verticales dont le fond est rempli de sable fin et accueille un tout petit ruisseau, juste ce qu’il faut. C’est trop bien ! Dire que cette endroit est un spot d’escalade, je m’imagine rapidement y rester installer un camp de base d’une semaine ! Alors la nuit est toute douce sur ce sable, il fait bon et on discute autour de quelques canons de rouge et sous ce ciel encore et toujours spectaculaire.


Le canyon. 
Sympa le spot d'escalade. 

Le lendemain viendra le temps des au-revoir ! Passage par la ville minière de Calama où Sofia et Seb nous laisseront. On s’envoie un bon vieux Churasco et Completo au « Gran Huevon », des fast-food à la manière chilienne, juste pour marquer le coup !
See you soon amigos !   





Bonus :