jeudi 10 décembre 2015

Coroico

Coroico est connu pour la route la plus dangereuse du monde !!! C'est un petit village de cette partie de la cordillère sub-tropicale de Bolivie plus ou moins victime du tourisme car situé vers la fin de la route de la mort. Il n'a rien d'incroyable ! Je dirais que dans ces régions il y a finalement des routes de la mort un peu partout, le sol est "mou", les pentes sont vertigineuses, il y a probablement bien souvent des glissements de terrain. 
Et oui, c'est vrai c'est impressionnant ces endroits de montagnes complètement boisée, entre jungle et montagne, la jungle à la montagne ou la montagne à la jungle comme voulez !

Nous, Coroico, on y va pas du tout pour cette attraction mais parce qu'on a entendu parlé d'un site de parapente ! Pas un site famoso famoso pour les possibilités de cross et compagnie mais parce que c'est quand même bien beau de voler la bas ! Le site est costaud : il faut voler tôt car le seul, je dis bien le seul, atterrissage possible se trouve dans le fond de vallée super-encaissée où des grosses brises se mettent en place ! 
La j'ai clairement appris ce qu'est une brise de vallée, un 30 km/h à 11h du mat' ça fait bizarre même accélérateur à fond! 




Coroico.




La vallée, atterrissage !




Le barreau à fond à l'approche !



Victor, bien contré à l'approche.
On fait donc deux vols-plouf à Coroico (c'est cool le déco est juste au dessus de la ville) et on profite de la terrasse de l’hôtel Bicentenario (je recommande !) qui surplombe toute la vallée !


La terrasse, le soir.

Le matin.

La région recèle des endroits magnifiques, des coins perdus dans les bois, de jolis ruisseaux, des champs de culture de coca, des petit villages perchés dans les montagnes ! C'est comme qui dirait quelque peu mystique et bienvenu pour se faire une retraite nature !
Le dernier jour, on se fait une belle ballade qui s'avère être un peu longue car on se trompe, on se perd ! On est parfois un peu trop motivé sur nos objectifs avec Victor ! C'est une ballade-ruisseau, pendant une heure ! C'est sympa les surprises dans la nature et ce que je trouve justement agréable c'est quand on peut quitter les sentiers battus et adonner un peu à l'aventure... sans prendre de risques inutiles bien sur ! Bref, on revient épuisé !


Culture de coca.




Le retour du chevalier !







L'idée originale étant de raccorder Cochabamba par ces petits villages de cette cordillère sub-tropicale est finalement laissée de coté ! Il n'y a pas de bus, même des locaux comme on pensait ! Les gens ne savent guère ce qu'il se passe à 30 kilomètres de chez eux, on préfère pas tenter le diable ! 
Ce serait tellement bien d'avoir une voiture... autre voyage !
Alors cap sur La Paz !